La rentrée du Petit Nicolas le 22 Juin 2020
A la manière du Petit Nicolas, de Gosciny et Sempé, je me suis amusé à écrire le retour de Nicolas à l’école le 22 juin après le confinement. Tous ses copains sont là évidemment !!! J’espère que ça vous plaira. A la manière de, évidemment !!! Ceci dit, si les ayant-droits du Petit Nicolas n’apprécient pas, qu’ils me le fassent savoir, je retirerai immédiatement ! Ce matin, maman est venue me réveiller. Ça m’a fait tout drôle parce que ça fait un bon moment que je dors jusqu’à dix heures tous les matins. Papa aussi d’ailleurs. Ça va faire deux mois qu’il ne va plus au bureau. Son patron lui…
Sachons reconnaître nos erreurs !
Lorsqu’on est un petit auteur auto-édité comme je le suis, il faut tout faire soi-même. Écrire l’histoire, la corriger, la corriger à nouveau, la mettre en page, créer la couverture (au pixel près parfois), créer la quatrième de couverture, faire imprimer le livre et créer le livre numérique, ajouter un ISBN, envoyer le tout à la bibliothèque nationale. Puis guetter les salons et les dédicaces, les magasins que acceptent les auto-édités, et enfin vendre le livre avec le sourire et en mettant une petite dédicace aux gentils lecteurs acheteurs. Ca c’est le plus agréable. Ca demande beaucoup de temps. Ca s’apprend. On y arrive convenablement. Mais dans la liste ci-dessus,…
Ecrire aux temps du Corona (jour 23). Le silence est d’or
Un petit souvenir personnel aujourd’hui, pour illustrer la photo du jour. Il y a quelques années, avec le Chœur Universitaire, nous étudiions le Requiem de Mozart. Un sacré morceau, que nous avons chanté en concert quelques dizaines de fois. Je me souviens de Didier, notre chef de Chœur de l’époque. Au moment où nous avons abordé le Lacrimosa, il s’est arrêté et nous a interrogés : « A votre avis, nous a -t-il dit, quel est l’élément essentiel de cette partition ? je veux dire, qu’est-ce qui fait sa beauté, qu’est-ce qui fait tenir ce morceau en équilibre ? Chacun de nous a essayé de donner une réponse : — Les accords ? — La…
Ecrire aux temps du Corona (jour 22) Carcajou
Un petit 1000 caractères aujourd’hui !! C’était notre petit coin à nous, les trois nanas. C’est là qu’on a fumé nos premières clopes, bu nos premières bières, embrassé nos premiers petits amis. C’est là que j’ai passé ma première après-midi d’amour avec Florent. On n’a jamais su d’où venait ce bateau, parce qu’il n’y a pas la mer ici. Un lundi matin, en partant au collège, il était là, à cet endroit exact, alors qu’il n’y avait rien le dimanche soir. Personne n’a rien compris. Il était un peu plus droit que maintenant, on arrivait à tenir dessus et à entrer dans la cabine. D’autres bandes ont voulu se…
Ecrire aux temps du Corona (Jour 21). Le jardinier du parc
Encore une photo extraite du site Bricabook. Merci Alex ! Aujourd’hui encore, en regardant la photo, je n’ai pas été marqué par ce qui était dessus, mais par ce qui y manquait. Vous n’avez pas l’impression qu’il manque quelque chose ? Ou quelqu’un ? Bonne lecture ! Pour notre maison de campagne, dans le Berry, mes parents avaient embauché un ami de leurs amis, un certain Germain, pour entretenir le jardin. C’était un homme d’une soixantaine d’années qui avait travaillé toute sa vie à la ville de Saint Florent sur Cher. D’abord comme cantonnier, comme on disait à l’époque, puis comme agent municipal, ce qui était sensiblement la même chose…
Ecrire aux temps du Corona (jour 20)- L’héritage de Pépé Gus
Une jolie photo aujourd’hui, toujours extraite du site Bricabook. Bonne lecture !! A soixante-et-un ans, Gustave prit sa retraite. Gustave, c’était mon grand-père. Oncle Gus pour certains, pépé Gus pour moi, sa petite fille unique. Pendant plus de quarante ans, il avait été menuisier ébéniste. Quarante années au service du bois. Il en avait gardé une grande cicatrice sur le bras gauche et un doigt en moins. Une distraction, un tour à bois, et hop… ça ne pardonne pas ces trucs-là ! Cette même année, à la fin du repas de Pâques, papa et maman annoncèrent deux nouvelles au moment du dessert. « Une bonne et une moins bonne, avertit…
Ecrire aux temps du corona (jour 19). Vert comme l’enfer.
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Dans cette photo, à nouveau proposée par Bricabook, je n’ai rien vu d’autre qu’une couleur. Mais laquelle ? Devinerez-vous ? Un vertigineux vertébré verbalisait un véritable vermicule qui vérifiait si les vérités verglaçantes vernissaient en vermillon. « Verrons-nous ces verroteries versaillaises versées dans des verres verts ? – Vérifiez, vous verrez ! Alors, le verdoyant vérificateur (vérolé véridiquement) verrouilla les verreries et versa vertement du vermouth (pas de la verveine) dans des verres vermeils. Véridique ! Voilà…. A chaque jour suffit sa peine. Commentez si vous voulez. Portez-vous bien. Prenez soin de vous. Et des autres. A demain.
Ecrire aux temps du Corona (jour 18). A la Saint Constantin
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Les règles du jeu ont changé chez Bricabook. Mais je n’adhère pas à ce nouveau concept. Je continue donc comme avant, à écrire mon petit texte sur la photo proposée. Merci à Alexandra de continuer à fournir une photo par jour. Un petit mille caractères aujourd’hui. Ca faisait longtemps !!! Bonne lecture. Il était parti depuis si longtemps ! Il lui avait dit « Je reviendrai un matin de printemps avant que tu ne commences ta journée. De la Sainte Clémence à la Saint Constantin, attends-moi au bout du chemin. Si je ne suis pas là quand le soleil dépasse la montagne, c’est que…
Ecrire aux temps du Corona (jour 17): Je voudrais bien le voir le patron !
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. C’est marrant. Chaque jour, quand la photo arrive, j’ai une idée qui se fixe immédiatement dans mon cerveau. Parfois, comme aujourd’hui, c’est complètement loufoque. Mais ce n’est pas grave, je vais jusqu’au bout. On aime ou on n’aime pas… mais moi, ça m’amuse ! Ah, j’oubliais, ce matin dans notre texte, nous devions caser « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Bonne lecture. Trois jours pour un tel travail, non mais ça va pas ? Évidemment que j’ai le plan, comment voulez-vous faire autrement ? Je l’entends encore au téléphone ce matin : « Il faut que tu te dépêches, elle risque d’attraper froid……
Écrire aux temps du Corona (jour 16): Le voleur en A
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Bizarrement, à partir de cette photo, je n’ai pas écrit sur ce que je voyais, mais sur ce que je ne voyais pas… Je m’appelle Nicolas Voleur de mon état. J’ai volé de la vodka Dans les plaines de Volga J’ai volé des Vespas A Domodossola Et de la Quinquina A côté de Lima. J’ai volé du Coca En banlieue d’Atlanta. J’ai volé de l’alva Pour papa qui aimait ça J’ai volé du calva J’ai volé des pizzas Des pétunias Des pergolas Des piranhas Et un phylloxéra. J’étais voleur en A Pour l’amour d’une nana. J’ai fini cette vie-là. Je ne vole plus…
Écrire aux temps du Corona (jour 15) : Retour à l’état initial
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Rien hier, ni dimanche, et remise à niveau compteur, nous voici au jour 15, après le 11, mais non, vous n’avez rien raté !!! Moi, on m’avait dit que si je l’embrassais bien sur la bouche, tendrement et en fermant les yeux, il deviendrait un prince charmant, avec la couronne en or, les chevaux, le carrosse, les pages et tout le toutim. Et un jour, en me promenant le long de l’étang, je l’ai vu ce crapaud. Vert, coassant tout ce qu’il pouvait, j’avais l’impression qu’il m’appelait. Il me regardait avec tant d’insistance que je n’ai pas pu résister. Je l’ai embrassé. Tout…
Écrire aux temps du Corona (jour 11) : Leçon théorique
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Quatre danseuses ? Trop facile… Il y a plusieurs façons d’enfiler des chaussures de ski. Le plus simple est quand même que vous soyez assises. Cela demande souplesse articulaire, mais aussi gainage et travail des abdos. Et le résultat est souvent impressionnant. En moins de dix minutes, vous y parvenez. Reste ensuite à fixer les skis, mais nous verrons ça plus tard. Mais si vous n’avez pas de chaise à votre disposition ? Ah ? Vous n’allez quand même pas vous asseoir par terre, dans la neige et avoir les fesses trempées ? Attrapez donc votre chaussure à deux mains et faites basculer votre bassin en…
Écrire aux temps du Corona (jour 10): Léon le dindon
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Je l’appelais Léon Le Dindon De mon Tonton Gaston. Il mangeait des limaçons Des moucherons Du jambon Des oignons. Quand maman Marion Appelait Tonton Gaston Elle posait des questions Sur Léon A Noël mon Tonton Gaston Est venu à la maison Pour le réveillon – Tu l’aimes bien Léon ? Me demanda Tonton. – Oui Tonton Gaston. – Alors prends-en un pilon ! Voilà…. A chaque jour suffit sa peine. Commentez si vous voulez. Portez-vous bien. Prenez soin de vous. Et des autres. A demain.
Écrire aux temps du Corona (jour 9): Autre temps autres vases
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Savez-vous lire entre les lignes ? Ah ! Il est bien loin le temps où il pouvait monter de beaux cols de vases. Bien longs, bien verticaux, tendus vers le ciel. Un simple regard sur la terre argileuse. Un simple coup de doigt sur la base de la boule de glaise et tout suivait, sans qu’il n’ait rien à faire. Presque uniquement par la pensée. Le col montait tout seul. Sous ses yeux heureux. Il n’y avait plus qu’à le mettre au four et le tour était joué. Le potier était heureux. Son épouse aussi. Elle aimait ses grands vases. Les années ont…
Écrire aux temps du Corona (jour 8): Sakura
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. J’espère que vous allez toujours tous bien. Vous et les vôtres. Jolie photo de printemps ce matin. Mais interdiction de parler du printemps, nous a dit Alexandra. Donc, il ne sera pas question de printemps ! Bonne lecture à toutes et à tous. On te nomma Sakura Tu naquis à mi-mars Au cœur du japon ancestral Tout le monde t’admira Tu étais tellement légère Tellement fraiche Tellement jolie Au teint si clair. On vint donc de Tokyo De Kyoto D’Osaka De Kobe Pour te voir Pour t’admirer. Sans tarder. A la fin du ce mois Tu mourus Comme tous les ans Laissant…
Écrire aux temps du Corona (jour 7): Le bonheur en cassette
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Comme chaque jour depuis maintenant 7 jours, un petit texte inspiré d’une photo. Ce matin, Alexandra nous a donné une contrainte supplémentaire : Insérer dans notre texte la phrase de Milan Kundera : « Il faut arroser les souvenirs comme des fleurs en pot ». Je l’ai fait, à ma manière, je vous laisse trouver… Écrire pour s’évader, écrire pour l’imaginaire, écrire pour celles et ceux qu’on aime…. Et pour les autres. Dans aucun de mes textes passés ou à venir vous ne trouverez trace de ce que nous vivons en ce moment. Outre le titre… C’est un choix. Il était là dans ma voiture…
Écrire aux temps du Corona (jour 6): La princèse qui voulé chanté come les pijon.
Les autres textes avec la même image sont ici : http://www.bricabook.fr/ecriture-aux-temps-du-corona-jour-6/ C’est l’histoire d’une princèse qui s’appelait Rou. Son père été le roi est sa mère la rène. Elle été trè maleureuse parce que son père et sa mer ne l’amé pa. Alors elle allé dans le parc du chato et elle écouté les oizeau chanté surtou les pijon quel aimè bocou. Elle auré bien voulu roucoulé come les pigon. Une nui, elle s’endorma et une fée vena la voir pendan son somey. La fée lui disa que pour chanté come les pijon il falè mangé dé cayou. Sur le cou, Rou ne comprena pa mai elle fesa confiense à…
Écrire aux temps du Corona (jour 5): La Chouette, l’Araignée et le Serpent.
Moi, sur ce tronc d’arbre, j’ai vu Une Chouette et un Serpent. Mais une Araignée s’y promenait aussi. D’où cette fable…Prenez-en de la graine !! Bonne journée. Une Chouette, ayant peu à dîner Car elle était couchée S’en alla crier famine Chez l’Araignée sa voisine. « Je ne suis pas fine bouche Auriez-vous une mouche Pour mon prochain repas ? Mon Hibou ne peut pas Chasser rats ou mulots Il s’est cassé le dos. En volant bien trop bas Il a heurté un chat. » Mais l’Araignée n’est pas aimable Elle est même carrément irritable. « Des mouches, j’en ai une bonne centaine Dans mon frigo au fond de ce vieux chêne Mais…
Écrire aux temps du Corona (jour 4): Les négatifs oubliés.
Jour 4. Des photos bien différentes, des textes bien différents. Et toujours sans jamais parler du méchant Corona !! Bonne lecture, merci de vos commentaires. Comme tu étais belle ! En rangeant le grenier ce matin, je suis tombé par hasard sur une boite de chaussures, ou de bottes plutôt, vu la taille. Je l’ai ouverte et j’ai découvert ces albums de négatifs que nous avions cachés il y a au mois quarante ans. Des films développés. Des photos jamais tirées. Des photos interdites, juste pour nous. Toi, moi. Sur la plage de Plougrescan, derrière les rochers de Gwin-Zegal. Dans les recoins interdits de Saint Quay. Derrière la digue de Pors-Moguer.…
Écrire aux temps du Corona (jour 3): Mission spéciale.
Un 1000 caractères aujourd’hui ! Bonne lecture et prenez soin de vous !! Moi, John C, agent de la C.I.A., j’en ai connu des missions. Plus dangereuses les unes que les autres. Je suis allé en Afghanistan rechercher des agents infiltrés auprès des Talibans, j’ai traîné mes guêtres au Liban, en Syrie, en Lybie, en URSS, en Roumanie du temps de Caucescu, en Iran, au Vietnam. J’ai résolu des énigmes compliquées, déchiffré des messages incompréhensibles aux humains dits normaux. J’ai risqué ma vie sur tous les continents, affronté des pistolets, des mitrailleuses, des hélicos, des drones. J’ai échappé à des tirs de snipers planqués sur les toits. J’ai survécu à…
Écrire aux temps du Corona (jour 2): Le jardin de mon grand-père.
J’espère que vous allez bien. Bonne lecture ! Tous les autres textes écrits avec cette photo sont ici : http://www.bricabook.fr/ecrire-aux-temps-du-corona-jour-2/ Et merci à Alexandra pour cette superbe initiative ! Mon grand-père avait un jardin magnifique. Six cents mètres carrés plantés quasiment toute l’année. Une partie plantes et fleurs. De magnifiques parterres de jonquilles, de pois de senteurs, de dahlias, des roses à ne savoir qu’en faire, un énorme laurier rose qui trônait au milieu de la pelouse et des marguerites qu’un amoureux aurait pu effeuiller pendant des années tellement il y en avait. Des fleurs de printemps, d’été, d’automne d’hiver, semées, plantées, arrosées, ouvertes douze mois sur douze. Il avait…
Écrire aux temps du Corona (jour 1): 100 ASA
Bonjour. Confinement oblige, comme tout le monde, je suis chez moi. Après la lecture, la télé, le ménage, la cuisine, le jardin et la douche, il devrait me rester chaque jour un peu de temps pour écrire. C’est pile au moment où je me disais ça que mon amie Alexandra a eu l’idée de créer « Écrire aux temps du Corona ». L’atelier Bricabook, ça rappelle quelque chose à certains ? J’y ai participé chaque semaine pendant deux ans. Merci à toi Alexandra !! Alors, voila: une photo un texte. Et pour commencer, un texte en 1000 caractères ! Un immense voilier à trois mats. Il était là, au loin, majestueux. C’était…
Une soirée bien étoilée (5/5)
Allez, après ces quatre épisodes archi-sucrés et frôlant avec la romance à deux balles, voici la chute… Merci pour vos commentaires à la suite de ce texte. Bonne lecture. Puis les choses se passèrent doucement. Les baisers se succédant aux baisers, les mains de Théo se mirent à danser sur le corps de Noémie. Au début impressionnée, Noémie se laissait aller doucement. Elle décida de se laisser porter, de laisser les choses se faire sans rien brusquer. Le saxo de Bird s’était fait silencieux depuis un moment. On n’entendait dans l’appartement que les respirations des deux amoureux. Doucement, Théo entraîna la jeune fille dans la chambre et l’allongea sur le…
Une soirée bien étoilée (4/5)
Avant le dénouement tant attendu de demain….. D’un commun accord, ils décidèrent d’aller chez elle prendre un café et écouter un peu de musique. – Je dois avoir quelques CD de Jazz et une bouteille de Chivas, avait-elle ajouté pour finir de le décider. un cadeau de mon père ! Le trajet entre le restaurant et l’appartement de Noémie se déroula dans le calme. Les deux jeunes gens semblaient être sous le charme, mais toujours dans la retenue. Le téléphone de Noémie émit un petit bruit de notification; un message venait d’arriver. Elle ne se permit pas d’ouvrir sur le champ. Une fois arrivée chez elle, elle proposa à Théo…
Une soirée bien étoilée (3/5)
Un épisode court pour vous reposer avant les deux derniers morceaux qui finiront en apothéose. A demain !! Le repas fut divin. La nourriture fine et parfaitement cuisinée les ravit tous deux. Le vin, bien choisi par la serveuse avait été à la hauteur. Tout fut parfait. Depuis les amuse-bouche accompagnant la flûte de champagne jusqu’aux mignardises servies avec le café. Un macaron chocolat-cassis maison sur une assiette de porcelaine, c’est quand même autre chose qu’une amande entourée de mauvais chocolat dans un papier alu posée sur la soucoupe, près de la tasse. Noémie n’était jamais allée dans un restaurant de cette classe. Pas coincée, l’ambiance était plutôt décontractée, mais…
Une soirée bien étoilée (2/5)
Ca chauffe, ça chauffe…. La petite Noémie est toute fébrile ! Peut-être que ce soir sera le grand jour ! Allez savoir ! Bonne lecture et à demain pour le 3… Commentaires bienvenus, comme d’hab ! Les jours suivants furent un calvaire pour Noémie. Mais un doux calvaire. Chaque passage de Théo la remplissait de bonheur. Elle respirait son eau de toilette avec avidité, se rappelant les baisers de mardi. Lorsque ses collègues de bureau plaisantaient au sujet du beau Théo, elle pensait que elle seule connaissait la chaleur de ses bras, la douceur de ses lèvres, la tendresse de ses mots. Elle en était intérieurement toute tremblante. Mais elle…
Une soirée bien étoilée (1/5)
Il y a longtemps que vous n’avez rien lu de moi et vous vous dites: » Il a arrêté d’écrire, il ne fait rien de sa retraite, il va sombrer dans la tristesse, l’ennui et la mélancolie… » Que nenni… En douce, sans publier, je suis en train d’écrire un nouveau roman dans le même style que « Je m’appelle Mo »… une centaine de chapitres courts… Mais en attendant, et pour vous prouver que j’écris toujours, voici une petite nouvelle, découpée en cinq morceaux. De mardi à samedi. Une étoile par morceau… Si Théo avait voulu l’épater, il avait réussi son coup. Depuis longtemps, Noémie voyait bien qu’il lui tournait autour. Elle…
Vis ta vie de poulet dans le four
Si tu es un vrai scientifique et que pour toi, il vaut mieux une bonne expérience qu’une mauvaise théorie. Si, de plus, tu t’es déjà posé la question : « Mais que ressent un poulet pendant qu’il est dans un four à 180 ° ? » Si si, je t’assure, il y a des gens qui se posent la question. Si, enfin, tu aimes faire de la pâtisserie, suis bien une à une les instructions ci-dessous : (C’est exactement ainsi que j’ai vécu cette expérience cet après-midi. Chaque étape est importante si tu veux vraiment réussir…) Débarrasse-toi de ton pull à manches longues et mets toi en T shirt (manches courtes, très…
Ma blonde
Maxime se leva de son lit après avoir raccroché le téléphone. Une longue conversation vidéo avec Judith, «sa blonde», comme il disait, comme on disait chez elle. « Judith mon Amour, je file vers toi. J’ai tant aimé nos vacances l’été dernier. Tu me manques tellement. La surprise que tu vas avoir, je te dis même pas ! Il parlait tout seul. Le jeune homme attrapa une bière dans la cuisine. Il était heureux, dansait et parlait tout seul dans l’appartement. La décision qu’il venait de prendre était sa première vraie décision d’homme. Pas besoin de l’avis de ses parents, ni de ses copains ! – Plein le…
Rien que des mensonges
Hier, sur ma page auteur Facebook, j’ai sollicité mes « amis ». Je leur ai demandé de me proposer une phrase qui pourrait être le début d’un texte. Une phrase, courte ou longue, qu’importe. J’ai reçu une douzaine de propositions. Après les avoir bien regardées, j’en ai retenu une pour aujourd’hui et une pour un prochain texte. La phrase choisie est celle de mon amie Christelle : Ce matin-là, elle se leva la boule au ventre… Bonne lecture !! Et comme d’habitude, n’hésitez pas à commenter… Ce matin-là, elle se leva, la boule au ventre. Elle avait mal dormi, tourné dans le lit pendant toute la nuit. Surtout ne pas le réveiller. Ne…
Noé et Papitilo. La panne
Et revoilà Papitilo et son petit-fils Noé pour une cinquième aventure. Si vous avez des enfants, ou des petits enfants qui souhaitent faire un dessin pour illustrer ce texte, ou les autres histoires de Papitilo et Noé, vous pouvez me faire parvenir leurs dessins. Bonne lecture. Toc Toc Toc… Papitilo entre dans la maison. « Coucou, c’est moi, annonce-t-il en refermant la porte. – Entre, papa, entre, je suis dans la cuisine ! – Moi aussi, crie Noé, je finis mon petit déjeuner ! Papitilo retire ses chaussures et les range près du paillasson. En chaussettes, il avance dans la maison, un panier à la main. Sur le dessus du panier, il…
T’as pas un joint ?
Petit dialogue tout à fait authentique entre une vendeuse de chez Boulanger (Elle) et moi (Moi) à propos d’un joint de cocotte minute. Moi – C’est la cocotte minute de ma femme. Elle – Elle est ancienne ? Moi – Qui ? ma femme ? Elle – Non, la cocotte. Moi – Je ne sais pas, elle l’avait déjà quand je l’ai connue…. <silence> Moi – Ma femme, pas la cocotte. Elle – Et il y a longtemps que vous la connaissez ? Moi – Qui ? La cocotte ? Elle – Non, votre femme. Moi – Ah ! 5 Ans. Donc, maintenant, elle doit avoir au moins 10 ans.…
Ma danseuse
Et voilà septembre et les ateliers de Leiloona qui reprennent. Et c’est avec bonheur que je reprends le collier après un été bien paresseux. Beaucoup d’autres ont travaillé sur cette photo. Allez donc les lire. Alors voilà la première photo et mon premier texte, dédié bien évidemment à Annie, ma petite femme adorée. J’aurais tant aimé te voir danser. Sauter, tourner, virer. Attitude, échappement, piqué. Tout ce que tu me racontes, passionnée. De tous mes yeux je t’aurais regardée Dévorée, enregistrée, mémorisée Pour ne jamais l’oublier. Je t’ai pourtant vue danser Sur toutes les photos que tu m’as montrées Des instantanés, des moments figés. Au sol, en l’air, portée, Légère,…
Salut Nana !
C’est la première fois que ce texte n’a rien voir avec la photo. Mais tout est permis, nous dit souvent Alexandra K. Alors, cette semaine, je ne pouvais pas écrire autre chose. Qu’importe la photo… Mais allez lire les autres textes. Ils vous raconteront sûrement des jolies histoires autour de ces deux petites filles. J’ai appris mercredi soir que tu étais partie. Partie pour un lieu que personne d’entre nous ne connaît encore. Tu es la première de notre petite équipe que nous formions il y a maintenant une trentaine d’années. A l’époque, et même plus récemment encore, personne n’imaginait que nous allions partir un jour. Nous nous pensions immortels,…
Après la pub
Il y a des gens qui vous marquent. Des personnages que vous avez toujours connus et dont la disparition vous touche. Parce qu’ils ont su être suffisamment charismatiques pour éveiller votre attention mais aussi assez discrets pour ne pas être envahissants. Pierre Bellemare était de ceux-là. Depuis mon enfance, sa voix m’était familière, à la télé, à la radio. Vivez de nouvelles aventures extraordinaires Monsieur Bellemare et merci pour tout. C’est à lui qu’est dédié ce texte du jour de l’atelier de Leiloona. Pensez à lire les textes de mes amis. « Nous sommes le dimanche 25 août 1929 à Guéret. Il fait beau dans ce chef-lieu de la Creuse. L’été…
Nathan est un ange
Des livres, des cahiers, des publications. Peut-être même des articles culturels; Voici ce que montre la photo de cette semaine. Allez vite découvrir ce que j’en ai fait… Bonne lecture. Et n’oubliez pas mes amis de l’atelier !!! Ils ont bien bossé aussi… Un par un, ils avançaient et déposaient dans la machine les livres et brochures qu’ils avaient apportés avant d’entrer dans le studio. Elle tournait dans le sens des aiguilles d’une montre et réduisait en poudre toute trace de culture. En attendant son tour, Nathan jeta un dernier coup d’œil à sa convocation : « Apportez avec vous les livres, les articles, les journaux, et autres publications culturelles. Vous n’en…
Le champ des flamands roses
Essayer de rendre gaie une photo lugubre. Quels souvenirs joyeux peut-on avoir en voyant une image pareille ? Lisez donc, et vous verrez bien !!! D’autres amis ont écrit sur cette même photo. Il s’agit de l’atelier 303 de Leiloona. Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus. « Attends, tu rigoles, vous allez pas partir comme ça, j’ai un truc de ouf à te montrer, je suis sûr que tu n’as jamais vu et que tu ne te souviens pas. Et Maxime sortit une photo en noir et blanc, lugubre, représentant un paysage de plaine, morne plaine comme disait Victor. Sur le devant, une espèce de piquet avec un sac…
Dernier envol
Texte de vacances, normalement léger. Ici un peu moins, vous pourrez en juger ! Les textes de mes amis sont ici. Bonne lecture à toutes et à tous. Il était 18h45 lorsque les cinq montgolfières prirent leur envol. A bord de la dernière quittant le sol, le Commandant Legall qui avait pris le pouvoir lors du coup d’état mondial il y a maintenant dix ans. Près lui, sa compagne et son aide de camp. Sa garde rapprochée. Dans les quatre autres, les proches du pouvoir avaient pris place. Les plus courageux et les plus fidèles au moins. Les autres, les pleutres, les couards étaient déjà partis depuis longtemps. L’assèchement des…
Intemporelle
Lorsque j’ai reçu la photo, mercredi, je l’ai longuement regardée, et qu’ai-je vu ? Ce que tout le monde a vu certainement… Une petite fille ROUSSE. C’est tellement évident. Alors, mon esprit de contradiction venant sur le dessus, je me suis dit: « C’est tellement gros, tellement évident, que je ne veux pas tomber dans le panneau de Fifi Brindacier. Tomber dans la facilité ». Et avant tout, sur cette photo, j’ai vu une petite fille couchée dans l’herbe qui regarde le ciel. Un point c’est tout. Bonne lecture. Et n’oubliez pas d’aller lire les textes de mes ami(es). Tout est ici, sur la page de l’atelier de Leiloona. Qui es-tu, petite…
A ma fille.
300… Vous imaginez ? C’est aujourd’hui le 300 ème atelier d’écriture de Leiloona. 300 photos, 300 textes. J’ai pris le train en route. Je ne sais pas combien j’en ai fait… Peut-être une petite centaine, je ne sais pas précisément. En tout cas, 300 mercis à toi, Alexandra (Leiloona est un pseudo) de nous permettre de nous pencher chaque semaine sur une photo pour inventer une petite histoire de quelques lignes. 300 bisous pour toi, et rendez vous à ce trois cent troisième auquel tu sembles tant tenir… Ma grande, T’en souviens-tu ? C’était il y a plus de vingt ans déjà. Quand j’y pense, quand je pense au temps qui…
Comme au cinéma
C’est terrible, plus on a de temps et plus on est en retard. Cette retraite ne me sied pas décidément. Allez, je vous livre avec trois jours de retard le colis de la semaine. Il a eu bien le temps de mûrir dans ma petite cervelle de moineau. L’atelier de Leiloona fêtera la semaine prochaine sa trois centième édition !!! Vous vous rendez compte ? En attendant, les autres textes de cet atelier 299 sont ici. Bonne lecture ! Comme au cinéma, je l’ai regardé dans les yeux et je lui ai dit : « Embrasse-moi, beau mec ! ». Il n’a pas eu peur, il m’a prise dans ses bras, m’a serrée très fort…
Zazie dans le rétro.
Bonne lecture. L’atelier de Leiloona reprend ses droits ce matin… J’ai sêché le texte de la semaine dernière. Je tâcherai de me reprendre dans le courant de la semaine. Allez lire les textes de les amis qui se sont penchés sur la même photo… Avec un autre regard sûrement !! Isabelle, ma grande fille chérie, Nous sommes heureux de voir que tout va bien pour toi. Depuis que tu es partie faire ce grand voyage en Italie, tu nous as envoyé 3 267 photos toutes plus belles les unes que les autres. Tu as vraiment un sacré talent de photographe ! Nous sommes fiers de toi. Tu apparais sur 2 895…
A l’escargot pressé.
Deux semaines d’absence pendant lesquelles je n’ai pas publié de textes pour les ateliers. Mais deux semaines rattrapées puisque j’ai envoyé jeudi et vendredi deux textes que vous pouvez évidemment lire et commenter : Le bateau de Rimbaud et Des sous-amendements et des homos. Cette semaine, en plus de la photo, Leiloona nous a demandé de placer 5 mots dans notre texte. J’aurais eu mauvaise grâce de refuser ce challenge, vu que je l’ai donné de nombreuses fois à mes élèves. Il s’agissait cette semaine de placer Asphalte, bois, escargot, oxymore et pantin. Allez voir sur la page de Bricabook ce qu’ont écrit Leiloona et les autres participants. Bonne lecture…
Des sous-amendements et des homos
Oulipo un jour, Oulipo toujours. Désolé, mais c’est dans l’Oulipo que mon père m’a élevé. Et il en reste forcément des traces… Le petit jeu auquel je vous convie aujourd’hui était un des jeux préféré de Queneau et Pérec. Prenez un texte, un dictionnaire et remplacez tous les noms et les adjectifs par leurs suivants dans le dictionnaire. Je me suis soumis à ce petit amusement avec le résumé du livre de Steinbeck et le petit Larousse 2010. Sans tricher. J’ai joué à S+4. Ce qui signifie que chaque nom commun est remplacé par le nom commun trouvé 4 places derrière lui dans l’ordre alphabétique. Il en est de même…
Le bateau de Rimbaud
Bien.. Quelques jours de maladie et j’abandonne l’atelier, ce n’est pas possible ça… Hop, la crise est passée, il faut rattraper le retard. Ce texte aurait dû être écrit il y a deux semaines. Je savais ce que j’allais écrire, il me suffisait de m’y mettre. Voilà, bonne lecture de ce nouvel atelier de Bricabook. Les autres textes peuvent évidemment encore être lus. Bonne lecture !! Comme je descendais des Fleuves impassibles, Naviguant tristement sans élan, sans ardeur Je la vis s’approcher, et je pensais possible D’imaginer l’amour, d’espérer le bonheur. Voilà longtemps déjà que mon bel équipage, Avait fui la cabine, nul homme ne me guidait Et je…
Visite guidée
Pff.. je m’y mets de plus en plus tard… La semaine dernière, j’avais écrit lundi matin, et là j’ai commencé à15h30. Mais bon, le texte est fait. Tout va bien. J’ai encore une fois honoré l’atelier de Leiloona ( un clic sur ce lien vous enverra lire les textes de mes collègues. Et ils sont nombreux cette semaine !) Bonne lecture et à lundi. Si Dieu nous prête vie… René s’arrêta au milieu du jardin. Il attaquait sa vingt-deuxième saison en tant que guide du Fort Saint Jean. Remontant son pantalon de toile, il toussa deux fois pour s’éclaircir la voix. La trentaine de touristes qui l’entouraient attendait impatiemment la…
Super-jalousies
Coucou, c’est lundi !!! Bonne lecture des textes de l’atelier de Leiloona… Bon, je suis un peu en retard, mais pas trop… Week-end agité dirons-nous. Ah non, ils ne disaient rien. Chacun rongeait son frein mais intérieurement, ça bouillait dans leurs corps. S’ils n’avaient peur du scandale, ils se rouleraient bien par terre en se bourrant de coups de poings, comme au bon vieux temps de leurs gloires déchues. Depuis leur arrivée ici, ils s’ennuyaient ferme. Repas à dix-huit heures, dominos, scrabble, jeu du bac, lecture du journal. Ah, il était loin le temps où on avait besoin d’eux, où ils volaient par monts et par vaux pour sauver l’un,…
Voyants de père en fils
Bonne année 2018. La semaine dernière, je l’avoue, j’ai séché. Les parachutistes proposés par Leiloona ne m’avaient vraiment pas inspiré et j’ai préféré passer mon tour, quitte à le reprendre plus tard si l’inspiration me revient. Cette semaine, cette photo de potage ne m’a pas inspiré immédiatement, mais la maturation de la semaine a fait son travail et j’ai accouché de ce texte lourd dimanche après-midi. En le lisant, vous apprendrez comment les destins d’un homme peuvent être influencés par certains médiums. Je suis désolé, le texte dépasse légèrement la page A4 en caractères Calibri de Corps 11, mais tout y est important et la vérité historique m’a empêché de…
Parlez-vous Plörknord ?
Voilà… 2017 s’achève bientôt. Une belle année de textes en tous genres grâce à ce super atelier que Bricabook nous propose chaque semaine. pensez à aller sur le site pour lire ou relire tout ce qui vous a été proposé pendant l’année !! Passez un joyeux Noël et, en recevant vos cadeaux, pensez au travail que cela a nécessité pour que tout soit prêt à temps. Rendez-vous en Janvier pour le prochain atelier !! L’ambiance était électrique. Ça se sentait rien qu’en pénétrant dans l’atelier. Habituellement, tout se passait dans la bonne humeur, même en sifflotant ou en chantonnant. Mais ce matin, il n’aurait pas fallu faire une réflexion ou…
La valise envolée
Bonjour. C’est lundi, c’est Atelier d’écriture de Bricabooks. Et sur ce site, c’est un lundi un peu particulier. Ce n’est pas moi qui ai écrit le texte cette semaine, mais ma maman. Chaque semaine, je lui envoie en avance la photo de l’atelier (maintenant, elle va d’ailleurs la voir toute seule) et lui demande ce qu’elle lui inspire. Elle répond habituellement par une phrase ou deux. Or, mardi 12 Décembre, il y aura dix ans que mon père, son mari, nous a quittés pour aller rejoindre Dieu sait qui, là-haut dans les nuages. Et cette photo d’avion et de valise lui a inspiré un texte tout entier. Bonne lecture et…