Écrire aux temps du Corona (jour 16): Le voleur en A
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook.
Bizarrement, à partir de cette photo, je n’ai pas écrit sur ce que je voyais, mais sur ce que je ne voyais pas…
Je m’appelle Nicolas
Voleur de mon état.
J’ai volé de la vodka
Dans les plaines de Volga
J’ai volé des Vespas
A Domodossola
Et de la Quinquina
A côté de Lima.
J’ai volé du Coca
En banlieue d’Atlanta.
J’ai volé de l’alva
Pour papa qui aimait ça
J’ai volé du calva
J’ai volé des pizzas
Des pétunias
Des pergolas
Des piranhas
Et un phylloxéra.
J’étais voleur en A
Pour l’amour d’une nana.
J’ai fini cette vie-là.
Je ne vole plus pour Anna
Ni pour Alexandra
Ni même pour Patricia
Ou pour Anasthasia
Encore moins pour Clara
Ou pour Katarina.
J’avance à petits pas
J’entre dans les villas
Je frôle les sofas
J’évite les Yuccas
Les hamsters et les chats
Je rampe tel un naja
Échappé de Douala
Et sans bruit ni fracas
Je vole des cadenas.
Je m’appelle Nicolas
Voleur de cadenas.
Voilà…. A chaque jour suffit sa peine.
Commentez si vous voulez.
Portez-vous bien.
Prenez soin de vous.
Et des autres.
A demain.
2 Comments
Nath
Tu pourrais le décliner avec le i
Amor-Fati
Non, parce que ça ne marcherait pas avec cadenas…