Le bateau de Rimbaud
Bien.. Quelques jours de maladie et j’abandonne l’atelier, ce n’est pas possible ça…
Hop, la crise est passée, il faut rattraper le retard.
Ce texte aurait dû être écrit il y a deux semaines. Je savais ce que j’allais écrire, il me suffisait de m’y mettre.
Voilà, bonne lecture de ce nouvel atelier de Bricabook. Les autres textes peuvent évidemment encore être lus.
Bonne lecture !!
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Naviguant tristement sans élan, sans ardeur
Je la vis s’approcher, et je pensais possible
D’imaginer l’amour, d’espérer le bonheur.
Voilà longtemps déjà que mon bel équipage,
Avait fui la cabine, nul homme ne me guidait
Et je voyageais seul, de courant en rivage
Le ruisseau me portait, j’allais où je voulais.
Elle était là, paisible, sa voile déployée
Se voyait à dix lieues, elle prenait le vent.
Moi, la vieille péniche, je voulus m’approcher
Oubliant mon état, rouillé et décadent.
J’avançai donc ma proue pour un baiser intime
Espérant bien frôler la belle au fil de l’eau
Me voulant conquérant, je devenais victime
Elle vira de bord et me tourna le dos !
Alors de désespoir, je partis en silence
M’échouer sous les saules où je pourrais survivre
En buvant tout le jour de la mauvaise essence
Et de fringant navire, je devins bateau ivre.
Nul besoin de vous expliquer d’où m’est venue l’inspiration.
Notez juste que, sauf dans la dernière strophe, j’ai respecté les rimes du grand Arthur.
Mais je me suis contenté de 5 strophes, n’ayant pas le talent d’en écrire 25 comme pour l’original !
7 Comments
Nady
Je comprends parfaitement la difficulté que tu as pu ressentir… En tout cas pour 5 strophes c’est très réussi ! Congrats !
Nath
L’amoureux éconduit …
Contente de te relire
Nath
Tu dis « petit » rattrapage, je dirai beau rattrapage. J’adore la poésie et un faible pour Rimbaud
Leiloona
Joli rattrapage ! 😀
J’aime bien personnifier les objets moi aussi, en tout cas, c’est réussi.
Janina
By Nady on 15 février, 2018, thanks a lot for the article post.Much thanks again. Fantastic.
Vénusia
Sublime!
MissYves
La contrainte n’exclut ni la maîtrise ni l’ivresse !