Ecrire aux temps du corona (jour 19). Vert comme l’enfer.
Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook.
Dans cette photo, à nouveau proposée par Bricabook, je n’ai rien vu d’autre qu’une couleur.
Mais laquelle ? Devinerez-vous ?
Un vertigineux vertébré verbalisait un véritable vermicule qui vérifiait si les vérités verglaçantes vernissaient en vermillon.
« Verrons-nous ces verroteries versaillaises versées dans des verres verts ?
– Vérifiez, vous verrez !
Alors, le verdoyant vérificateur (vérolé véridiquement) verrouilla les verreries et versa vertement du vermouth (pas de la verveine) dans des verres vermeils.
Véridique !
Voilà…. A chaque jour suffit sa peine.
Commentez si vous voulez.
Portez-vous bien.
Prenez soin de vous.
Et des autres.
A demain.
© Amor-Fati 4 avril 2020 Tous droits réservés. Contact : amor-fati@amor-fati.fr
3 Comments
Dominique
Bonsoir,
Merci pour tous ces textes, vous auriez aussi pu les faire en vers, envers et contre tout, en chaussant des chaussons en vair, sans prendre de vermifuge, ni partir au Diable Vauvert. Mais la prose en langage vernaculaire est aussi très vertueuse, c’est véridique! C’est vertigineux comme j’ai pu écrire autant de verbiage en si peu de lignes!
In vino veritas!
Nath
Ardu à lire, pfffffff !
Sébastien
Salut !
Sais-tu à quoi cela me fait penser ?
V pour Vendetta ?
Je te laisse découvrir :
V: Voilà! In view, a humble vaudevillian veteran cast vicariously as both victim and villain by the vicissitudes of Fate. This visage, no mere veneer of vanity, is a vestige of the vox populi, now vacant, vanished. However, this valourous visitation of a bygone vexation stands vivified and has vowed to vanquish these venal and virulent vermin vanguarding vice and vouchsafing the violently vicious and voracious violation of volition! The only verdict is vengeance; a vendetta held as a votive, not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous. Verily, this vichyssoise of verbiage veers most verbose, so let me simply add that it’s my very good honour to meet you and you may call me V.
V : Voici devant toi un humble vétéran du vaudeville, envoyé dans le vilain rôle ou revêtu en victime selon les vicissitudes de la vie. Ce visage n’est pas un vil vernis de vanité, c’est un vestige de la vox populi, désormais vide et évanouie. C’est la carte de visite vaillante d’une vieille vexation ravivée par un vœu : vaincre cette vermine vénale et virulente qui vante le vice avec voracité et dévore violemment la volonté ! Un seul verdict : la vengeance, la vendetta comme ex-voto. Pas en vain, car vois-tu, valeur et vérité viendront laver les vertueux et les âmes éveillées ! En vérité, ce verbiage vire à l’envolée verbeuse, laisse-moi donc ajouter simplement que c’est un grand honneur de te rencontrer. Tu peux m’appeler V.
Bon dimanche !