Je l’appelais Espoir.
Petit jeu supplémentaire ce matin: voyez vous ces deux premières phrases en dessous, en gras et en couleur ?
Ce sont les deux premières phrases d’un roman français sorti en 2008.
Qui saura me dire de quel roman il s’agit et qui en est l’auteur ? (Réponses en bas de cette page dans les commentaires…).
Il se tenait toujours à l’écart. Là-bas, loin des grilles, hors de notre portée. Lorsque nous arrivions devant la cage, c’était chaque fois une nouvelle découverte. Les visiteurs venaient, lui donnaient des croquettes ou des gâteaux et il les acceptait volontiers, passant son museau entre les barreaux métalliques.
Lorsque David ou moi nous approchions, il reculait, montrait de la méfiance et du refus de communiquer. Allez savoir d’où cela venait, je ne le saurai jamais.
Un lundi matin, je suis arrivée de bonne heure pour prendre mon service. La cage était vide. Propre, désinfectée, la porte grande ouverte. Que s’était-il donc passé pendant le week-end ? Pourquoi avait-il disparu ? Avait-il été adopté par quelque petite fille en quête d’amour et de câlins ou était-il mort de froid et de chagrin ? J’ai posé la question. Personne n’a voulu me répondre.
Je ne sais pas. Mais j’aime à l’imaginer en train de courir après une balle ou de dormir au chaud dans un panier près de la cheminée.
1000 caractères.
© JM Bassetti le 12 Octobre 2016. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.
3 Comments
Hasna
désolée: j’ai triché;
le titre me disait bien quelque chose; je pensais l’avoir lu (j’aime beaucoup cet auteur); mais non .
dès le premier paragraphe le texte m’a fait envie …
vous savez ce que je vais lire cette semaine?
JMB
A vous de me le dire, c’est le jeu…
Hasna
ce sera donc « la consolante »
en plus de vos textes devenus journaliers.